19/05/2012
Les Banques en ligne
Nées dans les années 90, les premières banques en ligne sont apparues à une époque où le web connaissait une croissance impressionnante. L’un d’entre elles, Banque directe a vu le jour grâce à la compagnie bancaire. Plusieurs structures indépendantes ont été créées il y a environ 20 ans parmi lesquelles certaines s’adossaient à de grands groupes financiers.
C’est au début du 21eme siècle que les compagnies d’assurance mais aussi les banques traditionnelles décident réellement de tirer ainsi le meilleur parti d’internet, cela pour plusieurs raisons : réagir du fait de la concurrence qui se développait, offrir à leurs clients la possibilité d’utiliser les services bancaires sans se déplacer vers une agence, faire des économies.
Le plus souvent, les clients des banques en ligne possédaient auparavant un compte dans une banque de réseau et s’en servent comme seconde structure financière. Plusieurs services sont disponibles auprès des banques à distance (ceux de base, servant pour les opérations les plus fréquemment accomplies). Le plus courant est la consultation des comptes (épargne, solde etc.).
Les banques en ligne permettent aussi les opérations liées aux instruments de trésorerie. Ainsi, les clients peuvent effectuer des virements bancaires à destination de tout type de banque. Ils peuvent également utiliser, comme dans les banques traditionnelles, des cartes bancaires ou des carnets de chèque. Pour ce faire, ils ne doivent pas être soumis à un interdit bancaire et passer une commande sur le site de la banque.
Les banques à distance sont à même de proposer des services attractifs pour gérer l’épargne. Elles mettent à la disposition de leurs clients une palette importante de produits bancaires qu’ils peuvent utiliser en ligne.
Notons que l’offre comprend également les fonds commun de placement, les Sicav, l’assurance-vie mais également la bourse, en temps réel, avec des prix compétitifs.
Les progrès de la banque à distance lui permettent d’avoir une utilité équivalente à celle des banques traditionnelles.
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Les Livrets d'épargne
Les produits de placement bancaires de types livrets bancaires ou livrets d’épargne se déclinent en deux catégories : le livret d’épargne réglementé ou le livret d’épargne non réglementé.
L’épargne réglementé est composé par le livret A ; le livret d’épargne populaire, ou le livret de développement durable.
Dans l’épargne réglementée, les français ont plébiscité leur produit de référence en la personne du livret A, le livret d’épargne populaire le livret de développement durable, le compte et le plan d’épargne logement.
Dans le cas d’un livret d’épargne réglementée, le taux d’intérêt versé sur les sommes déposées sur le compte est fixé par l’État ; celles-ci profite de l’exonération des intérêts associés et ne supporte que les contributions sociales pour le CEL (Compte Épargne Logement).
Les caractéristiques du produit d’épargne réglementé sont : les taux de rémunération et d’emprunts de même que des montants minimum ou maximum du calcul des intérêts par quinzaine ou encore des règles d’accessibilité qui sont autant de critères fixés par les autorités publiques.
Tandis que pour sa part un livret est dit non réglementé lorsque les conditions de fonctionnement et la rémunération du livret d’épargne sont décidées par la banque
L’épargne non réglementé regroupe les produits suivants : le livret bancaire, les livrets enfants, les super livrets proposant de courtes durées tout en y associant des taux avantageux, tous ces produits bénéficie d’une excellente liquidité, puisque l’épargne déposée est disponible à tout moment et sans pénalité de quelque sorte.
C’est la banque qui fixe les taux d’intérêts et les modifie aussi, mais dans ce cas précis elle doit avertir ses clients. Elle appliquera alors le principe des quinzaines qui a pour fonction de déterminer le montant des intérêts.
Les intérêts perçus sur les produits non réglementés sont quant à eux fiscalisés. Ils sont donc logiquement soumis à l’impôt sur le revenu malgré l’option fiscale retenue, ainsi qu’aux contributions sociales (13,5 % pour l’année 2012).
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