14/07/2012
Le compte épargne logement
La majorité des Français ont une préférence pour le Compte Epargne Logement (CEL) lorsqu'il s'agit de choisir un produit d'épargne. En effet le C.E.L offre deux avantages cumulés à son détenteur, d'une part une fonction de produit de placement générant une rémunération, tout en offrant un accès privilégié à un crédit immobilier. Le détenteur d'un compte épargne logement peut être une personne physique même mineure, et sa durée de détention est illimitée. Si celui-ci détient déjà un plan épargne-logement (PEL), alors son compte épargne logement devra être ouvert dans le même établissement bancaire.
Les conditions pour profiter du prêt requièrent une détention minimale de 18 mois, voire 12 mois dans certains cas. L'emprunt permettra d'acquérir un logement neuf ou ancien à titre de résidence principale ou secondaire. Les sommes empruntées pourront aussi servir à la réalisation de travaux. Le montant de l'emprunt n'est pas très élevé pour un projet immobilier, tandis que les taux du prêt sont fixés et portés à la connaissance du souscripteur à l'ouverture du compte.
Le volet rémunération du compte d'épargne logement se fait sur une base équivalente aux 2/3 du taux du livret A, arrondi au 1/4 de point, les intérêts produits s'élèvent donc à 1,50 %. Les sommes déposées sur le compte peuvent être utilisées au gré du propriétaire, par contre celui-ci devra veiller à toujours laisser un montant minimum de 300 € sur son compte sous peine de fermeture. Les versements peuvent être faits de façon régulière, même si ce n'est absolument pas une obligation. Toutefois certains établissements bancaires proposent d'effectuer des dépôts régulièrement.
Il n'est pas possible de souscrire à plusieurs Comptes D'épargne Logement, et le montant hors intérêts est limité à 15 300 €. La fiscalité du CEL ne requiert que le paiement des contributions sociales de 13,5 % sur les montants produits par les intérêts ainsi que la prime de l'État. Celle-ci est d'un montant de 0,50 % appliqués aux sommes déposées sur le compte. Le plan d'épargne bénéficie d'une exonération d'impôt sur le revenu.
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10/07/2012
L'Assurance Vie
L'assurance-vie représente à bien des égards un placement à long terme particulièrement attrayant, car bénéficiant d'une fiscalité attractive et une performance tout à fait respectable. C'est sans doute la raison pour laquelle c'est l'un des produits d'épargne à long terme le plus apprécié par les investisseurs français.
Bien que la fonction première d'un contrat d'assurance-vie soit de garantir à un ou plusieurs bénéficiaires le versement d'un capital, ou d'une rente, ou une formule combinant ces deux moyens en cas de décès de son souscripteur. Le ou les bénéficiaires pourront ainsi profiter d'une exonération de droits à hauteur de 152 500 €, en dépit du fait de n'avoir aucun lien de parenté avec le souscripteur.
C'est l'atout majeur de l'assurance-vie car il permet de transférer un capital équivalent, même au profit d'un illustre inconnu, en évitant les taxes de 60 % de droits en donation et en succession normalement exigés. Le contrat d'assurance-vie permet à son souscripteur d'effectuer le dépôt en une seule fois, ou par des versements réguliers. Les sommes versées sont disponibles à tout moment, ce qui représente un des autres atouts de l'assurance-vie, la liquidité. En matière de fiscalité il faut savoir que les plus-values et les intérêts sur les retraits sont soumis à une taxe de 35 %, en plus des contributions sociales lors des quatre premières années du contrat. L'antériorité détermine fortement la fiscalité de ce type de contrat. Ainsi les taxes ne sont plus que de 15 % pour les retraits dans la période de 5 à 8 ans
Les sommes épargnées sur le contrat d'assurance-vie peuvent être investies et placées dans des fonds en euros, qui pourront rapporter en fonction des périodes entre 3 et 4 % chaque année. Les investisseurs souhaitant un rendement plus attractif, donc un peu plus risqué, pourront choisir de souscrire à des parts dans des FCP spécialisées dans les actions, ou les obligations, ou encore souscrire à des parts dans des SCPI.
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06/07/2012
Le livret de développement durable
Pour remédier aux nombreux problèmes exprimés par de multiples banques, les autorités françaises ont élaboré le Compte pour le Développement Industriel. La mise en place de ce dernier a permis aux banques de supprimer le monopole de distribution du Livret A, détenu à l'époque par les caisses d'épargne et la Poste. A cette raison, s'ajoute la réponse voulue de l'Etat français aux banques pour donner sa clientèle un produit bénéficiant de caractéristiques proches du Livret A, notamment en matière de non imposition des intérêts.
Entre autres objectifs, fixés par le Codevi, cela offre de nouvelles ressources aux banques pour leur permettre de faire des propositions de prêts orientés vers les PME, avec des conditions et des taux d'intérêts plus attractifs. Le Gouvernement français a ainsi décidé de favoriser davantage le développement des PME à vocation écologique et pour le développement durable, ceci depuis l'année 2006.
Les pouvoirs publics ont pris la décision d'ouvrir les encours collectés à travers le LDD au financement aux particuliers, pour leurs projets à vocation de développement durable. Comme domaines concernés par ce projet, la production d'énergie renouvelable et l'isolation énergétique destinée aux petites structures (SARL, EURL), dès lors qu'elles ont pour objectif des financements de projets de développement durable et écologique. Afin de permettre le financement de ces nouveaux investissements, la limite du Livret de Développement durable est passée de 4 600 euros à 6 000 euros.
Le Livret de Développement Durable (LDD), a vu le jour sous le nom encore souvent utilisé de Codevi (Compte pour le Développement Industriel) en 1983, et il est à noter que l'essentiel des caractéristiques financières du CODEVI ont été maintenu dans ce livret de développement durable, même s’il existe certaines dissemblances. On peut ainsi citer deux faits marquant qui ont caractérisé le livret de développement durable par rapport au Codevi. Primo, le relèvement du plafond et secundo, l'épargne collectée qui sert également à financer des projets à caractère écologique ou basés sur les énergies renouvelables.
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